Ganbatte - exposition jusqu'au 29 mars

© Sandra Mistou Chesa, photographie argentique, Japon, 2024

GANBATTE (頑張って)
JULIEN CHELLES, SANDRA MISTOU CHESA
 

Vous avez encore 15 jours pour découvrir Ganbatte, l'exposition de Sandra Mistou Chesa et Julien Chelles qui fait suite à leur résidence à Omnibus. Ils proposent un ensemble de photographies et de peintures en écho à leur séjour d'un an au Japon en 2024.

Ganbatte (頑張って) est un mot très populaire en japonais. Il est utilisé de différentes manières pour encourager les gens à se donner à fond et à faire de leur mieux, à lutter pour quelque chose. S'il est utilisé avant une performance, il peut aussi avoir le sens de "bonne chance".

Pour clôturer leur exposition, les artistes vous invitent à une soirée diapo qui rendra compte de leur voyage, samedi 29 mars à 19h.

EXPOSITION JUSQU'AU 29 MARS
Entrée libre, du mercredi au samedi de 15h à 19h

© Julien Chelles, vues d'accrochage et détails

© Sandra Mistou Chesa, vues d'accrochage et détails

SANDRA MISTOU CHESA
Née en 1995 en Espagne
Diplômée de l’ESAD Pyrénées Tarbes en 2020
https://sandramistouchesa.com/
@mismissandra

Je pratique principalement la photographie, numérique et parfois argentique, et la vidéo. Oscillant entre le documentaire et la fiction, mon travail est articulé autour de questions liées à l’auto représentation et à la vie quotidienne. J’explore en particulier les ambiguïtés des rapports au corps et à l’être à travers des photographies de nus ou des mises en scène théâtralisées de mon propre corps.
En parallèle, je photographie des détails ou des scènes à forte connotation narrative, des fragments de réel qui tissent des récits personnels et poétiques. Depuis quelques années, j’expérimente aussi d’autres médiums, comme la sculpture ou le textile, ainsi que des moyens d’impression qui vont de la simple imprimante jusqu’à des tirages sur des faux ongles.

JULIEN CHELLES
Né en 1994 à Tarbes
Diplômé de l’ESAD Pyrénées Tarbes en 2020
@j.chelles3000

Julien Chelles s’empare de sujets classiques de la peinture, comme la nature morte, pour se livrer à des exercices de styles picturaux. Placés dans des environnements décalés, un paysage crépusculaire ou un univers pixellisé de jeu vidéo par exemple, les fruits et les légumes qu’il représente minutieusement glissent du côté de l’étrange dans les détails et les traitements colorés. Les lumières et les ombres viennent encore augmenter le trouble ressenti, par leur placement inapproprié ou leur intensité.
Dans ses nouvelles séries de tableaux réalisés au Japon et après son voyage, Julien Chelles poursuit ce travail de déconstruction entre le bien fait et le mal fait, le bon goût et la culture populaire, en parasitant son sujet principal, exécuté dans une veine réaliste sur des fonds de paysages à la limite de l’abstrait, avec des personnages de dessins animés.

NB : LES ARTISTES ACCUEILLENT LE PUBLIC TOUS LES SAMEDIS !